Selon un rapport du ministère du Budget transmis mardi à l’AFP, le gouvernement prévoit de supprimer 30.401 autres postes de fonctionnaires l’an prochain, selon la règle du non remplacement d’un départ sur deux à la retraite.

Il s’agit d’un chiffre moins important que celui prévu dans le budget pluriannuel voté à l’automne (33.000 postes) mais aussi moins important que le nombre de suppressions prévues cette année (31.638).

L’Education nationale devrait notamment perdre 14.000 postes l’an prochain, la mission Défense perdra près de 7.500 postes et la mission Intérieur, Outre-Mer et Immigration devrait perdre 3.600 postes selon le rapport préparatoire au débat d’orientation des finances publiques.

A l’inverse, la mission Justice gagnera 515 postes en 2012.

Selon le rapport grâce au gel du point d’indice en 2011 maintenu en 2012 et à la politique de non remplacement de la moitié des départs en retraite « la masse salariale de l’Etat (hors pension) connaît une baisse inédite en valeur de près de 250 millions d’euros ».

Le gouvernement va par ailleurs appliquer à nouveau l’an prochain la règle du gel en valeur des dépenses (hors charge de la dette et pensions) des ministères afin de respecter ses engagements en matière de réduction du déficit public.

Le crédit de certaines missions est cependant en hausse par rapport au prévisions du budget triennal 2011-2013.

Ainsi le Travail et Emploi (+150 millions d’euros) sont en hausse afin de couvrir le plan annoncé par le président de la république en faveur de l’alternance et de l’emploi.

La réduction des crédits de fonctionnement et d’intervention atteindra 2,5% en 2012.

Avec pour objectif la diminution de 10% entre 2010 et 2013.

La poursuite de la réduction des niches fiscales est par ailleurs confirmée par Bercy.

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