Une étude publiée lundi par Les Echos révèle que depuis dix ans les producteurs n’ont cessé de baisser, leurs prix alors que les marges pratiquées des distributeurs se sont envolées.
Selon le quotidien Les Echos, le rapport, initié par le ministère de l’Agriculture en partenariat avec l’Insee et d’Agrimer, dénonce des prix de vente dans les enseignes de distribution malgré un contexte de baisse des prix des matières premières.
Mis en place en septembre 2010, l’Observatoire des prix et des marges sur les produits agricoles va rendre ses conclusions ce lundi.
la cerise bigarreau a été vendue au consommateurs
cinq fois le prix payé par le distributeur.
Les productions agricoles du lait, des viandes bovines et porcines et des fruits et légumes ont été étudiés par des experts, sous le contrôle de Philippe Chalmin, professeur d’économie à l’université de Paris Dauphine.
Selon les conclusions du rapport, la distribution a notamment réalisé une marge brute importante et constante sur la viande rouge alors même que les éleveurs de cette catégorie enregistrent les revenus au plus bas.
En ce qui concerne la viande de porc, la situation est semblable.
La part du prix qui revient aux éleveurs est passé en dix ans, de 45 % en 2000 à 36% en 2010.
En revanche, la part qui revient aux distributeurs s’est envolée de 39% à 55% souligne le rapport.
En ce qui concerne le lait longue conservation, la marge brute des enseignes a été multipliée par deux alors que dans le même temps celle des producteurs reculait.
Enfin à propos des fruits et légumes, les distributeurs appliquent également de fortes marges.
Pour exemple, la cerise bigarreau a été vendue au consommateurs cinq fois le prix payé par le distributeur.
Sur les yaourts en revanche les marges des enseignes de la grande distribution ont reculé en raison notamment de la capacité liée à la taille d’ importants industriels tels que Danone capables de négocier les prix selon le rapport commenté par Les Echos.
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