Lundi lors des pourparlers avec les républicains du Congrès sur la question du relèvement du plafond de la dette, le président américain Barack Obama est intervenu directement avec pour objectif de stopper le processus qui conduirait à un défaut de paiement des Etats Unis.
« Laisser les Etats-Unis faire défaut serait calamiteux ».
Selon le porte-parole de la Maison Blanche, « Toutes les personnes présentes ont estimé qu’un accord reste possible » a t-il indiqué au terme d’une rencontre entre M. Obama, son vice-président Joe Biden et le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid lundi matin.
Le porte-parole a ajouté, lors de son point de presse :
« Les démocrates et l’administration ont montré qu’ils voulaient bien effectuer des choix difficiles sur des sujets ardus, et il est important que les républicains fassent de même et s’en prennent à leurs vaches sacrées ».
Mitch McConnell, le dirigeant de la minorité républicaine à la chambre haute était attendu en fin d’après-midi dans le Bureau ovale.
Ces deux réunions interviennent à cinq semaines du 2 août, date après laquelle, le pays ne sera plus en mesure de faire face à ses remboursements d’emprunts si le Congrès n’a toujours pas voté le relèvement du plafond de la dette selon le Trésor américain.
A la mi-mai, la dette brute de l’Etat fédéral, de près de 14.300 milliards de dollars a atteint le plafond autorisé par le Congrès.
L’adoption de coupes budgétaires drastiques est la condition imposée par les républicains qui contrôlent la Chambre des représentants.
M. Obama ne conteste pas la nécessité d’une réduction des dépenses, mais souhaite que les plus riches paient plus d’impôts.
Le président américain s’oppose à des coupes qui viendraient diminuer les budgets des grands programmes sociaux.
Le porte-parole a réaffirmé qu’un accord était possible: « si tout le monde veut bien renoncer à son attitude du « tout ou rien » et accepter l’idée qu’un compromis bénéficiant aux Américains va requérir des choix difficiles, nous pourrons parvenir à une réduction importante du déficit cette année ».
Mais le porte-parole de la Maison Blanche a mis en garde les élus contre l’idée de « jouer avec le feu » à propos de la dette fédérale. « Laisser les Etats-Unis faire défaut serait calamiteux » a-t-il indiqué.
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