Dans une lettre ouverte adressée à Nicolas Sarkozy pour l’interpeller sur la question du cyber-harcèlement, le maire de Florensac (Hérault) ville où une jeune collégienne a été frappée à mort la semaine dernière a écrit jeudi :
«Je crois qu’il est de mon devoir de vous alerter sur un aspect particulier (de ce drame, ndlr) qui concerne les réseaux sociaux».
Pour des raisons d’ordre sentimental, une querelle s’ est aggravée via des réseaux sociaux et la collégienne est morte sous les coups du frère d’une de ses camarades de classe avec laquelle elle était en conflit.
Vincent Gaudy, maire (PS) de la commune ajoute dans sa lettre «Dans le dossier de « Florensac », ils ont eu une part prépondérante dans le conflit entre les deux familles aujourd’hui déchirées».
L’élu poursuit :
«A mon sens, nos jeunes sont aujourd’hui en prise permanente au harcèlement qui démarre dans un cour d’établissement, se poursuit à l’extérieur à l’aide de textos et perdure sur les réseaux sociaux, une fois le domicile familial réintégré» estime M. Gaudy.
«Il est nécessaire de prendre le dossier du cyber-harcèlement au sérieux, en créant des équipes de veille informatique, en créant des lois qui assurent de réelles poursuites pour les auteurs frauduleux, en démarrant une campagne nationale télévisuelle sur les conséquences de ce phénomène destructeur» précise t-il.
Le maire de Florensac se dit «profondément bouleversé par le malheur soudain de ces familles».
Il souhaite également que l’on oblige «les administrateurs de ces nouveaux médias à être responsables».
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