Invitée mercredi du journal de 20h de France 2, Tristane Banon s’est exprimée à propos de sa plainte déposée à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn.
« J’ai cru pendant 8 ans qu’en ne portant pas plainte, en écoutant conseils de ma mère, des journalistes, on pouvait oublier ».
La jeune femme âgée de 32 ans a expliqué que « le seul moyen d’oublier c’est de porter plainte ».
« Je n’ai pas été manipulée »
L’affaire du Sofitel « a fait que le problème s’est re-posé une fois de plus sans que je l’ai demandé comme à chaque fois. Comme à chaque fois que j’ai essayé de ranger cette histoire en essayant de l’oublier quelqu’un l’a ressorti.
Le 15 mai ce n’est pas moi qui ressort mon histoire. C’est la presse mondiale qui me tombe dessus. J’ai rien demandé, une fois de plus. Comme en 2008 quand M. Strauss Kahn a des problèmes au FMI.
Comme quand on m’interroge là dessus, un an plus tôt dans l’émission d’Ardisson, que je ne m’y attends pas vraiment et que je me retrouve prise au piège, une fois de plus, on ne remettait cette histoire devant moi. Une fois de plus on m’y faisait repenser ».
En ce qui concerne la défense de DSK, qui affirme que l’entretien avec la jeune journaliste s’était effectué normalement, Tristane Banon précise : « ce n’est pas parce qu’on répète en boucle des mensonges que ça devient des vérités (…) DSK a beaucoup de problèmes de mémoire me concernant » a-t-elle ajouté.
La jeune femme a conclu « Je n’ai pas été manipulée (…) ni par ma mère, ni par le maire UMP de Boulogne » (ndlr : où à titre bénévole elle siège au conseil économique et social de la ville).
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