La politique économique de Nicolas Sarkozy a été la cible du candidat à l’investiture PS à la présidentielle 2012.
L’objectif actuel du gouvernement de réduire les déficits publics dès 2013, alors que le programme socialiste vise 2014, doit être respecté par la gauche estime François Hollande dans un enttretien au Monde du 17 juillet.
«La dette est l’ennemie de la gauche et de la France» estime François Hollande.
«Il ne faut pas changer de Constitution, il faut changer de président»
«Il ne faut pas changer de Constitution, il faut changer de président» estime François Hollande.
«Nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays ce qui altèrerait toutes nos marges de manoeuvre», explique le député de Corrèze.
Le candidat à la primaire PS rappelle qu’il ne s’agit pas de céder à d’éventuelles pressions des marchés ou des agences de notation, mais de redonner à la France la confiance en elle.
La première réforme du quinquennat que prendra François Hollande s’il est élu, sera la réforme fiscale indique t-il «Le candidat qui annonce qu’il n’y aura pas d’effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera».
En ce qui concerne le projet du gouvernement de réunir le Congrès sur la règle d’or budgétaire à l’automne, François Hollande estime que pour réduire les déficits et redresser les comptes du pays «il ne faut pas changer de Constitution, il faut changer de président».
«Lorsque Nicolas Sarkozy est arrivé à l’Elysée, le déficit budgétaire était d’à peine 50 milliards d’euros et la dette publique d’environ 65% du PIB» précise le candidat à la primaire PS.
«Aujourd’hui le déficit avoisine les 100 milliards et l’endettement représente plus de 85% du PIB. Ce n’est plus la faillite dont parlait François Fillon c’est la banqueroute » poursuit-il.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|