Dans un communiqué la première secrétaire du PS, Martine Aubry, candidate à la primaire « citoyenne », s’est réjouie jeudi de l’accord entre les leaders de la zone euro pour « trouver une solution au financement de la dette grecque » .
Martine Aubry a cependant rappelé que le problème restait « entier »: « bâtir le gouvernement de l’euro ».
« Je me réjouis qu’un accord ait été finalement trouvé à Bruxelles entre les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone Euro pour trouver une solution au financement de la dette grecque. Nous le devions au peuple grec, nous le devions à l’Europe ».
« Il est inacceptable que les agences de notations pèsent à ce point
sur les choix qui concernent un demi-milliard d’habitants ».
« Des prêts européens à long terme de quinze à trente ans, des taux d’intérêts abaissés à 3.5%: ce sont les conditions nécessaires, à défaut d’être suffisantes, d’un redressement des finances publiques grecques » rappelle la première secrétaire du PS.
« Je me réjouis aussi que le secteur privé ait été mis a contribution, même s’il a fallu pour ce faire offrir des garanties coûteuses pour l’Europe et la Grèce », a t-elle ajouté.
« Le coeur du problème reste toutefois entier: bâtir le gouvernement de l’euro. L’Europe est passée près d’un désastre l’implosion de la monnaie unique par insuffisance d’action politique face à la spéculation ».
« Il est inacceptable que les agences de notations pèsent à ce point sur les choix qui concernent un demi-milliard d’habitants. Il est temps de doter la zone euro d’un gouvernement moderne, démocratique et efficace » a affirmé Mme Aubry .
La dirigeant socialiste a rappelé que les socialistes européens et français « réclament depuis longtemps une taxe prélevée sur les transactions financières ».
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