Dans une tribune publiée par Le Monde ce week-end, Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes évoque une figure du gaullisme, Jean-Marcel Jeanneney, économiste de formation qui fut ministre du général de Gaulle à l’Industrie (1959-1962), aux Affaires sociales (1966-1968), puis ministre d’Etat (1968-69) et fut par ailleurs le premier ambassadeur de France en Algérie en 1962-1963.
En faisant référence à une traversée du désert qui comme celle du général de Gaulle en son temps n’avait pas duré, Ségolène Royal se veut ainsi rassembleuse au delà de la gauche.
Jean-Marcel Jeanneney aurait soutenu Ségolène Royal en 2007 pendant la campagne contre Nicolas Sarkozy :
« Voilà un homme qui n’était pas de mon bord politique que je n’avais jamais rencontré, mais qui avait suivi tout ce que je disais et écrivais, et qui comprenait la sincérité qui m’animait et qui m’anime plus que jamais » indique Ségolène Royal qui fait référence aux valeurs de nation, de solidarité, de sécurité, de laïcité, ainsi qu’à l’attachement au « prestige » de la France.
Une nécessité impérative selon elle au regard du déclin actuel affirme t-elle.
Une « certaine idée de la France »
« Socialiste, j’assume la volonté (…) d’un rassemblement des partenaires de la gauche, mais aussi de tous ceux qui, attachés à une « certaine idée de la France » ne la reconnaissent plus » précise t-elle.
Ségolène Royal reprend ainsi une expression chère au fondateur de la Vème République et revendique l’héritage du Conseil national de la résistance (CNR) malmené selon elle depuis l’élection de Nicolas Sarkozy.
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