Alain Duhamel a consacré sa chronique jeudi matin sur RTL à l’intervention du président de la république mercredi sur TF1 et France 2 depuis New York :« Sur le terrain de la politique intérieure, on a d’abord remarqué qu’à  propos de Clearstream, il a commis un énorme lapsus en parlant de « coupables » au lieu de parler de «  prévenus ».

C’est d’ailleurs bizarre que ça n’ait pas été relevé par ses interlocuteurs, ce qui prouve que l’usage exagéré de l’oreillette et le fait d’avoir le nez sur ses notes en permanance, fait qu’on n’est pas toujours attentif aux réponses».

Alain Duhamel poursuit :  « Derrière ça Nicolas Sarkozy s’est quand même mis dans un mauvais cas, puisqu’il est la victime dans l’histoire  de Claerstream, mais que là,  il apparaît comme le vengeur et pas n’importe quel vengeur, le président de la république vengeur. Ce n’est pas une bonne chose.

« Mais comme pendant sa campagne électorale, il avait fait et il avait expliqué exactement le contraire , qu’il n’était pas question d’augmenter les impôts, ça aurait mérité quand que la question lui soit posée. »

Duhamel ajoute : « De même à propos des taxes, qu’il s’agisse de la taxe carbone qu’il a beaucoup détaillé, qu’il s’agisse du forfait hospitalier, qu’il s’agisse de la fiscalisation des indemnités pour accidents du travail, dans tous ces cas là ce sont de nouvelles taxes. Alors la situation l’impose sans doute, mais comme pendant sa campagne électorale, il avait fait et il avait expliqué exactement le contraire , qu’il n’était pas question d’augmenter les impôts, ça aurait mérité quand que la question lui soit posée. »

Interrogé sur l’exercice de communication présidentielle, Alain Duhamel répond : « Typiquement Français, c’est à dire le couple, le plus nature, le plus légitime le plus classique, avec l’une Laurence Ferrari dans un rôle disons plutôt empathique et puis l’autre David Pujadas, dans un rôle plutôt ironique, bon et derrière ça un président de la république résolu mais que j’ai trouvé aussi amacié et un peu vieilli ».