Après la diffusion de l’entretien télévisé du chef de l’Etat mercredi dans les journaux télévisés de TF1 et de France 2 depuis New York, Nicolas Sarkozy aurait été pris d’une «  colère contre Arlette Chabot » en présence de plusieurs personnes selon Le Point.fr

Le site internet indique que « La directrice de l’information de France 2 aurait subi de la part du chef de l’État une « humiliation d’un quart d’heure » (…) . Le site internet indique :

« Tout part d’une discussion animée entre Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères. Les deux hommes montrent, devant tout le monde, qu’ils ne partagent pas le même avis sur l’Iran. Bernard Kouchner reçoit ici une première avoinée publique de la part de Nicolas Sarkozy. C’est alors qu’Arlette Chabot, qui assiste à l’empoignade, comme David Pujadas et Laurence Ferrari, a ce trait d’humour : « Ça ferait un beau débat sur France 2. » Le chef de l’État n’apprécie guère… » précise le site.

C’est alors que Nicolas Sarkozy serait « parti aussitôt en flèche »  et se serait plaint de l’absence… de « vraies émissions politiques » sur le service public, regrettant L’Heure de vérité de François-Henri de Virieu indique le site internet.

Pourtant, contrairement à TF1, la chaîne publique compte plusieurs émissions politiques dont « A vous de juger » ( 1 fois par mois) , « Mots croisés » (tous les quinze jours) présentée par Yves Calvi, « Les Quatre Vérités » chaque jour dans Télématin ou encore la nouvelle émission politique de Nicolas Demorand sur France 5, chaque dimanche…

Le site ajoute que la directrice de l’info de TF1, présente à New York aux côtés de Laurence Ferrari serait intervenue dans la discussion pour défendre son homologue de la chaîne concurrente à France 2 Arlette Chabot en rappelant qu’aucune émission politique n’existe sur TF1 !

Mais Nicolas Sarkozy s’appuie sur les griefs formulés par Xavier Bertrand à propos de la sous-représentation de la majorité présidentielle dans la répartition du temps de parole tel qu’établi par le bilan annuel publié par le CSA début août et qui fait apparaître sur France 2 un temps de parole de 19,3 % pour la majorité contre 33,5 % pour l’opposition.