«Nous étions déjà dans une grave crise de confiance, nous sommes maintenant face à un défi lancé à la communauté internationale»
Après la révélation de l’existence d’une seconde unité d’enrichissement d’uranium en Iran, les trois leaders leaders français, américain et britannique réclament une enquête immédiate sur l’existence d’une deuxième centrale de production d’uranium. Nicolas Sarkozy donne à Téhéran jusqu’à décembre pour se mettre en règle. De son côté l’Iran promet que son second site sera en conformité.
Dans une déclaration conjointe, prononcée avec Barack Obama et Gordon Brown, Nicolas Sarkozy a mis en garde l’Iran, vendredi au sommet du G20 à Pittsburgh :
«Nous étions déjà dans une grave crise de confiance, nous sommes maintenant face à un défi lancé à la communauté internationale»
Pour Barack Obama, «cette installation montre que l’Iran ne veut pas répondre à ses obligations. Nous voulons que l’AIEA face une enquête immédiate et un rapport» a-t-il déclaré.
Une réunion doit se tenir le 1er octobre entre Iran et membres du Conseil de sécurité à Genève. Jusqu’à cette date «l’Iran doit être prêt à coopérer de manière globale et concrète avec l’AIEA», a ajouté le président américain qui prévient : «Nous avons offert à l’Iran un chemin très clair pour s’intégrer à la communauté internationale».
Le président français Nicolas Sarkozy a rappelé sa déclaration faite mercredi au cours de son intervention télévisée : «Si d’ici à décembre il n’y a pas de progrès, des sanctions devront être prises». Gordon Brown est sur la même ligne : «L’Iran doit dialoguer et devenir un partenaire, sinon il sera encore plus isolé (…) Nous sommes prêts à mettre en oeuvre des sanctions plus rigoureuses ».
Téhéran a promis que les activités de son second site «se dérouleront selon les règles de l’AIEA» et a précisé que «cette installation n’est pas secrète et c’est pour cela que son existence a été annoncée à l’AIEA».
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