Suite à la décision de la Cour de Justice de la République (CJR) d’ouvrir une enquête sur Christine Lagarde dans le cadre du règlement de l’affaire Tapie-Crédit Lyonnais, le Parti socialiste, à l’origine de la requête auprès du CJR s’est dit satisfait.
La députée PS, Aurélie Filippetti estime sur le site JDD.fr que l’ouverture d’une enquête démontre que «les doutes que le Parti socialiste avait émis sont légitimes».
« Nicolas Sarkozy est derrière tout ça. Et il est inenvisageable que la responsabilité du chef de l’Etat ne soit pas évoquée au cours de l’enquête diligentée» ajoute t-elle.
François Hollande a indiqué «dans la République telle que je la conçois, la voie judiciaire est la seule que l’Etat doit admettre pour régler ses litiges avec des personnes privées, le reste relève toujours d’un soupçon d’arrangement».
Selon le candidat à la primaire socialiste, l’avis de la commission «renvoie sur le chef de l’Etat la responsabilité d’un choix de faveur au bénéfice de Bernard Tapie, et affaiblit la position de Mme Lagarde à la direction du FMI dans un moment particulièrement difficile sur le plan des finances internationales.» a t-il indiqué à l’AFP.
« Les Français ont le droit de savoir si des décisions
ont été prises au mépris de l’intérêt général »
Martine Aubry «souhaite que la commission d’instruction de la Cour de Justice de la République fasse toute la lumière sur cette affaire et sur les responsabilités au sommet de l’Etat. Les Français ont le droit de savoir si des décisions ont été prises au mépris de l’intérêt général et, le cas échéant, qui les a prises. C’est à la justice de notre pays d’y répondre».
Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale du PS en charge des questions de justice a indiqué «Le Parti socialiste prend acte de cette décision et compte sur les investigations de la commission d’instruction de la CJR pour apporter des réponses aux questions jusque là ignorées par Christine Lagarde, y compris quand elles lui ont été posées par les parlementaires».
Elle ajoute «Les réponses à ces questions sont indispensables pour vérifier l’impartialité de l’Etat, la non confusion entre intérêt privé et intérêt général et pour rassurer les contribuables qu’ils n’ont pas été lésés».
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