Au lendemain de la dégradation pour la première fois de l’histoire des Etats Unis de sa note «AAA», la Maison Blanche a appelé samedi à l’unité des partis démocrate et républicain pour rétablir la situation économique et budgétaire des Etats-Unis.
Selon un porte-parole du Trésor la décision de S&P de dégrader la note américaine est «entachée» d’une erreur de calcul de 2000 milliards de dollars.
Ce commentaire faisait suite aux vives tensions entre l’administration Obama et l’agence de notation Standard and Poor’s vendredi après après-di après qu’une erreur de calcul de 2000 milliards de dollars aurait été découverte.
Selon le Trésor américain «une appréciation entachée d’une erreur de 2000 milliards de dollars parle d’elle-même.»
Avant de rendre publique sa décision, l’agence de notation S&P avait informé le Trésor de sa décision, comme cela se produit habituellement afin de permettre au gouvernement de signaler de possibles erreurs.
C’est au cours de cette réunion informelle que le Trésor américain, a découvert un décalage avec ses chiffres de la dette publique américaine qui aboutissaient à un écart de 2000 milliards de dollars.
L’agence de notation aurait commencé par contester les chiffres en affirmant s’être fondée sur une projection «alternative» des dépenses de l’État mais a finalement accepté de revenir aux prévisions initiales.
S&P a cependant refusé de différer la publication de sa décision et revoir sa copie comme le souhaitait les responsables du Trésor.
Une « erreur technique, sans conséquence grave».
L’agence Standard and Poor’s a maintenu sa décision de baisser la note des États-Unis à «AA+», avec perspective «négative» en mettant l’accent davantage sur les «risques politiques» que font prendre des mesures insuffisantes pour réduire son déficit budgétaire.
Standard and Poor’s a finalement expliqué dans un deuxième communiqué publié dans la nuit, que la rectification de son erreur est une « erreur technique, sans conséquence grave».
De nombreux observateurs ont réagi dans les médias américains en affirmant que le maintient de la décision de l’agence de notation démontre que la décision de Standard and Poor’s était prise à l’avance malgré que les chiffres aient été rectifiés ou non.
Dans un communiqué, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney a estimé vendredi : «Nous devons faire mieux pour montrer notre volonté, notre capacité et notre engagement à travailler ensemble pour faire face aux défis économiques et budgétaires».
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