Après la semaine de chute historique à la Bourse de Paris ( – 10.8%) et la dégradation par l’agence de notation Standart & Poor’s de la note des Etats Unis qui ont perdu leur AAA, les conséquences pour les ménages français notamment risquent d’être nombreuses.
Le JJD qui s’est livré à une analyse de la situation et estime qu’une correction pourrait avoir lieu dans l’Immobilier . Extrait :
« L’immobilier suit les grands cycles économiques, le prix de la pierre devrait donc baisser. En France, les professionnels craignent des reculs de 10% à 15% en province. À Paris, la pénurie d’offres et les achats de nombreux riches étrangers limitent les dégâts à une simple correction ».
Et de préciser « D’autant que l’immobilier sert de placement refuge. Le prix du mètre carré devrait aussi subir les conséquences d’une contraction du crédit : entre les contraintes réglementaires et la chute des marchés, les banques vont durcir les conditions d’accès. Les banquiers estiment que les taux d’emprunt à quinze ans augmenteront jusqu’à 5% voire 6%, contre 4% aujourd’hui »
Par ailleurs un recul de la rémunération de l’épargne est attendu :
« En deux ans, deux des sept millions de petits porteurs ont déserté la Bourse. L’état actuel des marchés va accentuer ce mouvement de refuge vers des produits sans risque comme l’assurance-vie, l’épargne sur livret (Livret A, Livret de développement durable, PEL, CEL) et vers les métaux comme l’or et l’argent, qui n’en finissent pas de progresser. Si une banque fait faillite, les dépôts de ses clients sont garantis jusqu’à 100.000 euros par l’État ».
« La chute des marchés risque de contraindre les banques et les assurances à réduire les rémunérations de leurs produits d’épargne. Elles rejoindront celles des produits réglementés (Livret A ou PEL), autour de 2%, inflation comprise ».
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