François Fillon qui s’exprime dans le Journal du Dimanche annonce notamment la hausse du forfait gospitalier, la réduction des emplois publics et confirme revoir à la hausse le déficit public 2009, qui atteindra 140 milliards d’euros, soit 8,2% du PIB, contre 7,5% prévu jusqu’alors.
«Le budget de l’Etat n’augmentera pas en volume en 2010. Le déficit de l’Etat sera réduit de 140 milliards en 2009 à environ 115 milliards en 2010» affirme François Fillon, qui prévoit «la réduction des emplois publics par le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, soit une baisse de 33.000 emplois » En prévenant que dans le cas où «une reprise insuffisante de la croissance » subsisterait « les déficits sociaux vont continuer à augmenter».
Le forfait passera de 16 à 18 euros, «Ce forfait aurait dû augmenter plus régulièrement en fonction du coût de la vie. Il faut continuer les économies sur les dépenses de santé» déclare le chef du gouvernement. François Fillon annonce également «des mesures d’économies proposées par l’assurance-maladie», comme «le déremboursement de médicaments non indispensables» avec «l’engagement» de «ne pas augmenter les cotisations en 2010».
En 2010 la prime à la casse sera maintenue mais réduite de 1.000 à 700 euros à partir du 1er janvier.
Le montant de la prime à la casse n’avait pas encore précisé pour 2010. Elle passera de 1.000 à 700 euros dès le 1er janvier, puis dès le 1er juillet elle passera à 500 euros.
Les «retraites-chapeaux» visées par les nouvelles mesures. François Fillon déclare : «Aucun revenu du travail, du capital ou de remplacement ne doit échapper à l’impôt, ni aux contributions sociales. Après l’augmentation de la fiscalité sur les stock-options, nous allons maintenant taxer plus fortement les retraites-chapeaux, dans un souci d’équité» prévient François Fillon. «Dans le même souci d’équité, les plus-values mobilières seront soumises à cotisations sociales dès le premier euro».
Sur la fiscalisation des indemnités des accidentés du travail, le premier ministre déclare «Cette mesure, qui ne figure pas dans le projet de budget, a été proposée par le président du groupe UMP, Jean-François Copé» et s’interroge «Pourquoi des indemnités de maternité seraient fiscalisées et pas des indemnités d’accident du travail ? Pourquoi les fonctionnaires victimes d’un accident de travail paieraient-ils des impôts et pas les salariés du privé?» en prenant en compte que «dans le privé, tout le monde n’est pas indemnisé à 100%»
Il estime : « C’est vrai et cela peut poser un problème d’équité. Le gouvernement examinera avec le Parlement toutes les options» conclut-il.
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