Nicolas Sarkozy recevra Après le déjeuner prévu avec avec le Premier ministre François Fillon, la chancelière allemande Angela Merkel qui sera suivie d’une conférence de presse commune et d’un dîner.
Les Bourses asiatiques et le pétrole évoluaient mardi matin sans direction dans un marché très attentif aux décisions qui seront prises lors de la réunion entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.
Parmi les objectifs de cette rencontre étudier des mesures visant à renforcer la gouvernance de la zone euro qui est en pleine tourmente.
Avant même cette réunion qui apparaît décisive pour les marchés qui attendent d’être sécurisés, Berlin comme Paris ont exclu lundi que la question de la création éventuelle d’obligations émises en commun par les pays de la zone euro (eurobonds) soit évoquée lors de cette entrevue.
Berlin a prévenu qu’il ne fallait « rien attendre de spectaculaire » de la rencontre.
De nombreux économistes espèrent pourtant la création d’eurobonds qui permettrait une sortie de crise actuelle en permettant aux pays de la zone euro en difficulté de ne pas avoir à se financer à des taux prohibitifs.
En conséquence de l’annonce faite par les deux dirigeants européens, seule des propositions de réforme de gouvernance de la zone euro pour laquelle qu’ils se sont engagés à présenter à leurs partenaires avant la fin de l’été sera à l’ordre du jour officiel.
La mise en place d’un système de surveillance renforcé des politiques budgétaires et la tenue de sommets réguliers de la zone euro, souhaitée par la France devraient être décidés mardi.
« La crise grecque et la dégradation de la note américaine
ne sont pas des faits mineurs »
Mardi le secrétaire d’Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre affirme dans le Figaro que « le couple franco-allemand est fort ».
« L’axe franco-allemand est fort. Il est respecté de nos partenaires européens et des autres chefs d’Etat. Il rassure dans un monde en pleine mutation » précise t-il
« Seul le sang-froid partagé, conjugué à une forte réactivité, permettra de juguler l’emballement des marchés. Souvenons-nous des choix de 2008. La décision de prêter aux banques, plutôt que d’entrer dans leur capital, s’est avérée la plus optimale » poursuit le secrétaire d’Etat.
« La crise grecque et la dégradation de la note américaine ne sont pas des faits mineurs. Notre pays peut en tirer les conséquences en adhérant, comme l’Allemagne, à la règle d’or, barrière de la morale contre les égoïsmes sociétaux » estime M. Lefebvre.
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