A une semaine d’une nouvelle audience prévue le 24 août qui pourrait être décisive, les avocats de l’affaire DSK, s’affrontent à propos du rapport médical de la victime présumée qui a été publié dans les médias alors que le document déjà dans les mains du procureur depuis le début de l’affaire réapparaît brusquement.

Les avocats de DSK dénoncent ses fuites dans la presse et considèrent qu’il s’agit d’« une manœuvre trompeuse et malhonnête » visant à influencer le tribunal.

Désormais tous les coups semblent permis entre les défenseurs de l’ancien patron du FMI et ceux de la femme de chambre guinéenne.

Le rapport médical publié mardi par l’Express indique « Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression, viol ».

Le rapport médical précise que Nafissatou Diallo, 32 ans était en était « en larmes » à son arrivée en ambulance à l’hôpital St Luke’s Roosevelt de Manhattan à 15H59 le 14 mai et était accompagnée d’un policier aux urgences.

Elle a décrit l’acte de fellation » que lui aurait imposé Dominique Strauss-Kahn dans une suite luxueuse du Sofitel à New York, précise le rapport.

« Confusion, douleurs musculaires, tension, un schéma de la zone vaginale de la plaignante, détaillant l’emplacement d’un traumatisme est précisé à la dernière page du document.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont immédiatement réagi à la publication de ce rapport qui n’est pas un élément nouveau mais qui a été divulgué dans les médias.

Les motivations de la plaignante  sont uniquement

financières selon les avocats de DSK.

Me William W. Taylor et  Benjamin Brafman ont indiqué dans un communiqué :

« L’utilisation par les avocats de la plaignante de ce rapport médical pour confirmer ou renforcer les accusations contre M. Strauss-Kahn est trompeuse et malhonnête ».

« La conclusion du rapport de l’hôpital est basée presque exclusivement sur les propos » de Mme Diallo « qui a prouvé de manière répétée qu’elle n’était pas crédible ».

Pour les défenseurs de Dominique Strauss-Khan, le traumatisme mentionné dans le rapport médical n’était en rien une blessure, mais pouvait très bien être dû à un rapport sexuel antérieur.
Rappelant que selon eux Mme Diallo n’est pas crédible et que ses motivations sont uniquement financières, ils espèrent un non-lieu de la part du tribunal le 23 août.

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