La création d’eurobonds écartée par Angela Merkel mardi lors de sa rencontre avec Nicolas Sakozy a été vivement critiquée lundi par le collectif de la Droite populaire, composé d’une quarantaine de députés UMP.
La Droite Populaire a accusé lundi les responsables socialistes d’être « incorrigibles » sur les dépenses publiques.
Un communiqué publié lundi et cosigné par 23 de ses membres, qui reprend des arguments cités par le Premier ministre, indique :
Ils sont « incorrigibles lorsqu’ils souhaitent une fois de plus dépenser l’argent des Français, qu’ils n’ont plus, en exigeant la création d’eurobonds ».
Le communiqué précise « Cette mesure, si elle était mise en oeuvre, aurait le même impact qu’une dégradation majeure de notre notation financière, avec pour conséquence immédiate une augmentation considérable des taux d’intérêts que la France aurait à payer pour financer ses emprunts ».
« Les socialistes sont incorrigibles lorsque leur porte-parole, Benoît Hamon,
déclare que l’argent public peut encore couler à flots »
Les socialistes sont également « incorrigibles lorsque leur porte-parole, Benoît Hamon, déclare au nom du PS que l’argent public peut encore couler à flots, à l’heure où la France doit faire face à une +montagne+ de dettes qui s’accumulent depuis 1981 ».
« Heureusement pour la France et les Français, les socialistes ne sont pas aux commandes du pays dans ces moments difficiles » poursuit le collectif.
François Hollande, candidat à la primaire socialiste a regretté mercredi 17 août sur Europe 1 l’absence de prise en compte de la question des « eurobonds » mardi lors de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
« Les eurobonds auraient pu servir la croissance » a estimé le député de Corrèze, qui juge que Nicolas Sarkozy « a cédé » face à Angela Merkel, l’Allemagne étant opposée à la mise en place de cet outil qui permettrait à l’Europe d’emprunter sur les marchés et de redresser la croissance estime le député de Corrèze
Vendredi 19 août le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir, a qualifié Nicolas Sarkozy et Angela Merkel de «couple de la croissance zéro pour la France et l’Allemagne», estimant que la «première règle d’or doit être la suppression des cadeaux fiscaux aux plus riches».
Le rejet de de la création des eurobonds lors du sommet franco-allemand de mardi est par ailleurs critiqué par Harlem Désir comme par les dirigeants du PS estimant «symptomatique d’une politique sans envergure» :
«Le moteur franco-allemand, trop longtemps abandonné par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, doit redémarrer au service de l’intérêt de tous les Européens, pas au service de l’austérité qui brise la croissance et exacerbe les égoïsmes nationaux» estime –il.
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