Le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône s’est exprimé dans Le Parisien au lendemain de sa mise en examen et s’insurge contre «Le tribunal médiatique (qui) n’a que faire de la présomption d’innocence».
Il ajoute «Je conteste avec fermeté tous les motifs de ma mise en examen qui relève d’une décision politique».
Et de préciser «Qui peut me faire démissionner aujourd’hui? Personne.» déclare Jean-Noël Guérini, président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône qui s’est mis «en congé» mais refuse de quitter son parti.
Le sénateur qualifie par ailleurs Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim qui réclame sa démission du PS de «tout petit personnage».
Il précise «Selon le site Wikipédia, Désir a été condamné à 18 mois de prison avec sursis en 1998. Voilà que ce monsieur me donne des leçons de politique alors que lui même n’a jamais été élu au suffrage universel direct sur son propre nom».
Jean-Noël Guérini ajoute «Mes avocats vont déposer lundi ou mardi des requêtes en nullité. Je ne demande pas à échapper à la justice. Mais je veux simplement que mes droits soient respectés».
Le sénateur PS se dit «lucide et innocent».
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