La plaignante réclamait au tribunal 50.000 euros de dommages et intérêts.
La présidente du Comité Miss France, Geneviève de Fontenay, a été condamnée mardi par le tribunal de Nanterre à payer 500 euros d’amende ainsi qu’un euro symbolique de dommages et intérêts à une ancienne miss qu’elle avait qualifié de «salope» dans un entretien publié par le magazine Télé Câble Sat Hebdo du 28 février au 6 mars 2009. Geneviève de Fontenay devra également verser 1.500 euros à Mme Auger au titre des frais de procédure.
Miss France en 1961 puis destituée de son titre, Luce Auger avait poursuivi Geneviève de Fontenay pour «injure publique», après la publication de l’entretien.
La présidente du Comité Miss France avait confirmé et assumé son propos à l’audience du 1er septembre dernier devant la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre.
A l’origine de l’affaire, certaines déclarations de Luce Auger selon lesquelles au au début des années 60, Geneviève de Fontenay et son mari décédé depuis, obligeaient certaines candidates à poser seins nus en privé.
Au tribunal Geneviève de Fontenay âgée de 77 ans, avait alors justifié ses propos en déclarant : « J’étais tellement révoltée, scandalisée par ces allégations mensongères (…) Je ne trouvais pas d’autre mot».
La plaignante, Luce Auger réclamait au tribunal 50.000 euros de dommages et intérêts et le parquet avait requis une amende avec sursis.
L’avocat de Geneviève de Fontenay, avait demandé au tribunal la relaxe pour sa cliente en invoquant les «provocations» dont elle avait été victime.
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