Emmanuelle Guibart, Directrice général délégué aux programmes de France Télévisions était l’invité de BFM télévisions.
BFM: Vous avez participé à la conférence de rentrée de France Télévision, c’est la première de cette nouvelle équipe, quelle est votre marque de fabrique?
Emmanuelle Guibart : Cette conférence sera suivie par des conférences de presse de chacune des chaînes, l’idée aujourd’hui c’était bien de présenter les grandes orientations politique générale de nos grilles de rentrée.
Si je dois la synthétiser en une seule phrase, je pense effectivement, tout le travail qu’on a essayé de faire c’est effectivement de déployer notre offre de programme sur 5 chaînes qui soient complémentaires, chacune avec leur personnalité et ce qui nous permet de couvrir chacun des publics puisque c’est la mission de France Télévisions.
Avec des grands axes qui sont celui le numéro un de la création qui est une vraie spécificité du service public puisque effectivement on a beaucoup moins recours comme nos concurrents à des acquisitions de séries américaines etc , même si on en fait un petit peu, mais c’est notre marque de fabrique.
C’est la création, de fictions françaises de documentaires français, d’animations françaises, c’est une part importante de notre budget, ça représente une enveloppe de 420 millions d’euros que nous assumons, qui est un marqueur de différence et notre travail était justement de le déployer sur l’ensemble des chaînes avec chacune leur public, leur format, donc ouvrant aussi une plus grande diversité pour la création Française.
BFM: Emmanuelle Guibart, le président de France télévision dit que son rôle en tant que patron d’un groupe public, ce n’était pas seulement d’avoir les yeux
rivés sur l’audience des 4 ans et plus, en même temps vous ne vous êtes pas interdit des aménagements, des changements même de management pour
France 3 , elle est ou la vérité dans tout ça , est ce qu’il faut quand même regarder l’audience, quelle est votre position?
Emmanuelle Guibart : Il faut évidemment la regarder à partir du moment ou on est un média et qu’on doit rencontrer un public, je pense qu’on ne peut pas s’affranchir de l’audience, ça c’est une évidence, par contre la spécificité de nos émissions fait qu’effectivement on aura un regard un tout petit peu différent, en tout cas complété par d’autres critères.
Déjà l’audience 4 ans et plus c’est celle que vous journalistes vous regardez, nous celle qui va nous intéresser c’est plus l’audience sur les différents publics, encore une fois puisque notre mission c’est toucher des jeunes des moins jeunes des plus agés etc donc s’assurer déjà qu’on ne se coupe pas d’un certain public donc on regarde aussi les audiences par public.
Et puis on a beaucoup travaillé sur les aspects qualitatifs, on avait un baromêtre qualitatif auparavant mais qui donnait des notes un sèches sur les programmes, on a fait un gros appel d’offre et là on est en train de tester un nouveau baromêtre qui va nous permettre vraiment de travailler sur comment la qualité des programmes est perçue sur les téléspectateurs, on a fait beaucoup de prospective.
On va travailler 4 dimensions qualitatives, créateur de lien social, l’aspect éducatif, etc qui est en cours de test et qu’on va devoir annoncé normalement cet automne avec la vraie volonté, c’est ce qu’on a demandé à l’institut d’étude qui a lancé cet outil, qu’il soit ouvert à tous les diffuseurs, que ce soit vraiment une référence de marché et qui nous sert à avoir des indicateurs de performance qui soient plus complet qu’éffectivement cette fameuse audience 4 ans et plus.
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