Brice Hortefeux, ex-ministre de l’Intérieur a dénoncé vendredi soir sur France 2, les « pseudo-révélations » dans les affaires qui n’auraient selon lui comme seuls buts d' »atteindre Nicolas Sarkozy ».
En ce qui concerne l’appel passé à l’un de ses amis en garde à vue, le ministre évoque une « intuition ».
Lors d’un appel téléphonique du 14 septembre, passé à l’un de ses amis en garde à vue Thierry Gaubert, mis en examen depuis, Brice Hortefeux avait indiqué que la femme de ce dernier, interrogée quatre jours auparavant par le juge Renaud van Ruymbeke, « balançait beaucoup ».
Sur France 2 vendredi, Brice Hortefeux a indiqué qu’un site internet avait évoqué un témoin qui accablait Thierry Gaubert, ce qui l’avait décidé à lui téléphoner suite à une « intuition ».
« J’ai eu une première intuition qui s’est transformée en quasi-certitude quand j’ai appris qu’Hélène Gaubert avait pris le même cabinet d’avocats que Mme Takieddine » pour divorcer, a indiqué Brice Hortefeux.
Pour l’heure, le parquet de Paris a choisi la voie d’une enquête préliminaire pour « violation du secret professionnel et recel » et statuera ensuite sur le sort de l’ex-ministre.
Le parquet pourra soit ouvrir une information judiciaire, soit classer l’affaire sans suite, soit citer directement Brice Hortefeux devant le tribunal.
Ziad Takieddine, homme d’affaires et intermédiaire franco-libanais, a été mis en examen vendredi pour complicité et recel d’abus sociaux dans le cadre du dossier Karachi.
Brice Hortefeux a dénoncé sur France 2 une « avalanche de boules puantes » et affirmé qu’il n’était concerné « ni de près, ni de loin par l’affaire dite de Karachi ».
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