Le député PS Michel Françaix spécialiste des médias s’est adressé mardi 18 octobre 2011 au ministre de la culture et de la communication à propos de la plurarité de la presse.
M. Michel Françaix : Vous le savez, les médias, mais plus encore la presse écrite, sont dépositaires d’un bien éminemment précieux : la liberté de choisir son information.
(Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) M. Richard Mallié. Et quand on n’a pas le choix, comme pendant la primaire socialiste ?
M. Michel Françaix : Chaque catégorie de lecteurs, chaque communauté, qu’elle soit constituée autour d’une pensée, d’une terre ou d’une solidarité, a le même droit que toutes les autres à disposer du type d’informations qui correspond à ses désirs et à ses besoins.
Face à l’avalanche et au choc des images et des informations non contrôlées, elle doit servir de référence, permettre la mise en perspective et non la mise en scène – comme c’est le cas pour certains de nos collègues.
Monsieur le ministre, je ne veux mettre en doute ni votre amour de la presse, ni votre soutien à ce secteur, ni votre attachement au pluralisme.
Et pourtant on laisse mourir La Tribune ! Peut-être – je n’ose y croire – est-ce pour faciliter le développement des Échos, dirigé par Bernard Arnault, qui est un ami cher du Président de la République ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Comme si, en ces périodes de crise, on pouvait se satisfaire d’un seul journal économique. On ne pourrait donc rien faire pour France-Soir,[…]
plaidoyer pour sauver la presse écrite ! par michel-francaix
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|