Au lendemain du sommet de Bruxelles sur la crise de la dette européenne, Nicolas Sarkozy était sur TF1 et France 2 jedi soir pendant 90 minutes.
Nicolas Sarkozy a ouvert le débat ainsi « s’il n’y avait pas eu d’accord jeudi soir (à Bruxelles), c’est pas simplement l’Europe qui sombrait dans la catastrophe, c’est le monde entier ».
Le chef de l’état a défendu son action face à la crise et a annoncé un nouveau plan d’austérité de 6 à 8 milliards d’euros.
« Il faut qu’on réduise notre dette et notre déficit », a lancé Nicolas Sarkozy qui a annoncé un nouveau plan d’économies de « 6 à 8 milliards d’euros » .
« Regardez ce qui se passe quand des pays n’ont pas fait au moment nécessaire ce qu’il fallait. » a ajouté le président français.
Contraint de ramener ses objectifs de croissance de 1,75 % à 1 % en 2012, le gouvernement va devoir trouver « entre 6 et 8 milliards d’euros » d’économies supplémentaires a t-il expliqué.
A propos d’une « augmentation généralisée de la TVA », qui serait « facile mais injuste », Sarkozy n’a pas exclu la création d’un taux intermédiaire.
« Le gouvernement travaille » et des décisions seront annoncés après le sommet du G20 prévu les 3 et 4 novembre.
Deux priorités ont été fixées pour le Premier ministre François Fillon : « ne multipliez pas les mesures » et « privilégions les mesures qui renforceront notre compétitivité » à « la clé, c’est la croissance et le travail ».
En ce qui concerne l’importance pour la France de conserver son Triple A Nicolas Sarkozy a esimé « Nous avons été protégés parce que nous avons fait la réforme des retraites à temps et parce que nous avons décidé à temps » le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite en contrepartie, les Français n’échapperont pas à une « gestion rigoureuse » a prévenu le chef de l’état.
« Le problème, ce ne sont pas les agences de notation. Le problème, ce sont les 49 milliards d’euros d’intérêts de la dette que nous devons rembourser chaque année (…) Le problème, c’est que nous dépensons trop, qu’il faut travailler plus. »
L’entrée de la Grèce dans l’euro a été jugée comme étant « une erreur » dont « nous avons payé les conséquences ces derniers mois » a estimé Nicolas Sarkozy.
Ajoutant « ni -la chancelière allemande Angela Merkel- ni moi n’étions en fonction » à ce moment-là. En 2001, le président français était Jacques Chirac et le Premier ministre, le socialiste Lionel Jospin. ( en référence au PS).
Les 35 heures « une folie », « une catastrophe sociale
et une catastrophe économique »
Les 35 heures ont été qualifiées de « folie », « une catastrophe sociale et une catastrophe économique », de même que la décision en 1983, de passer à la retraite à 60 ans.
« L’addition d’une telle erreur, d’un tel mensonge, c’est les générations suivantes qui la paient ! », a précisé Nicolas Sarkozy.
La proposition, faite par F.Hollande, de rétablir 60.000 emplois dans l’Education nationale a fait bondir Nicolas Sarkozy « Mais où est-ce qu’on va trouver l’argent ? C’est l’argent des Français ! » a martelé le président.
Nicolas Sarkozy a ajouté « Il faut moins d’assistanat et plus d’investissement. Voilà la martingale gagnante dans tous les pays au monde ».
Le président de la répubique a indiqué vouloir que la France se rapproche du « modèle qui marche », le modèle allemand.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|