L’effort de guerre budgétaire annoncé mardi par le Premier ministre François Fillon devrait concerner également France Télévisions.
C’est ce que souhaite en tout cas les députés Gilles Carrez, président de la commission des finances et Patrice Martin-Lalande, député du Loir et Cher, membre de la commission des finances et co-président du groupe d’étude Internet, audiovisuel et société de l’information.
Dans les faits il s’agirait de limiter les crédits budgétaires visant à compenser la perte de recettes publicitaires après l’arrêt partiel de la publicité sur les principales antennes du groupe depuis 2009 qui avait été décidé par Nicolas Sarkozy.
Pour 2012 , France Télévisions s’est engagé à augmenter ses recettes publicitaires qui passeraient de 410 à 425 millions d’euros ainsi que de reverser à l’État 28 millions d’euros adu fait de crédits non utilisés.
L’entreprise publique, présidée par Rémy Pflimlin, doit faire face à la crise économique et aux audiences en baisse de ses chaînes pour tenir son objectif fixé pour 2012 à 425 millions d’euros de recettes publicitaires.
Le député Gilles Carrez, président de la commission des finances souhaite par «souci d’équité», imposer un gel de 11 millions d’euros supplémentaires des crédits versés au groupe public.
Ainsi l’effort de France Télévisions serait porté à 39 millions d’euros etles crédits budgétaires seraient limités à 386 millions d’euros en 2012.
Même si les oppositions à cet amendement sont importantes, il devrait être représenté en séance plénière lundi après-midi, dans le cadre de la Mission média de l’Assemblée nationale.
Patrice Martin-Lalande député du Loir et Cher souhaite pour sa part que les excédents publicitaires de France Télévisions ne soient reversés à l’État que dans le cas où ils ne seraient pas affectés à un projet concret de développement.
Il souhaite par ailleurs que la hausse des crédits budgétaires soit limitée à l’inflation.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|