Le chef de l’Etat, qui doit recevoir jeudi dans l’après-midi, Philippe Varin, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, a déclaré jeudi matin « Il n’y aura pas de plan social » chez PSA. Le patron de PSA a rappelé son « engagement » à ne procéder ni à un plan social ni à des licenciements.
PSA s’apprête à supprimer 1900 postes en France et à mettre fin à sa collaboration avec 2000 personnes externes au groupe notamment dans les secteurs de la recherche et le développement que le constructeur veut « optimiser ».
Même si l’Etat n’est pas actionnaire de PSA, le gouvernement suit de près ce dossier et le chef de l’état a décidé de recevoir jeudi près-midi Philippe Varin, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën.
Lors d’un discours prononcé à l’occasion du 3e anniversaire du Fonds stratégique d’investissement (FSI), le chef de l’Etat avait déjà indiqué qu’il n’y aurait « pas de plan social » dans le groupe automobile.
Nicolas Sarkozy a précisé que les quelque « 2000 salariés du groupe les plus directement concernés par ce projet seront tous reclassés, soit à l’intérieur du groupe, soit à l’extérieur du groupe, notamment chez ses prestataires ».
« l’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement »
Le président français a rappelé que « l’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement » des plans de restructuration des entreprises reprenant ainsi les propos de Xavier Bertrand pronocés la veille.
Philippe Varin, président du Directoire de PSA Peugeot Citroën a rappelé jeudi matin sur RTL son « engagement » à ne procéder ni à un plan social ni à des licenciements dans le cadre des suppressions de postes décidées au sein de son groupe.
Le patron du groupe automobile a précisé « Nous sommes confrontés à des vents contraires. Nous avons indiqué qu’il fallait ajuster de 6000 postes les effectifs de structure ».
Philippe Varin mise sur 1500 départs en retraite ou naturels pour atteindre le total de 3500 postes supprimés à PSA, les 2000 autres postes devant être reconvertis.
Philippe Varin a ajouté « Je vais être très clair. Pour les 2.000 postes concernés, je prends l’engagement qu’il n’y a pas de plan social, qu’il n’y a pas de licenciement économique. Nous allons entamer un travail sur la reconversion de ces 2000 personnes ».
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