Le journaliste Nicolas Demorand présente l’émission « C Politique » chaque jour sue France 5 à 17h40.

Il déclare au Parisien au sujet des exigences posées par ses invités politiques avant d’accepter de débattre sur son plateau :

« La classe politique a goûté au plaisir du monologie sécurisé » indique le journaliste. Une possibilité offerte par le journal de 20heures, par exemple. «  Le côté : on vient, on parle, on s’en va. Le format est court, centré sur une question d’actualité, dans la fenêtre de la plus grande visibilité. » Alors que « C Politique » dure 70 minutes.

L’autre problème de l’émission politique , selon le quotidien « c’est le rendez-vous divertissant ». Nicolas Demorand  confirme : «  On peut mettre les rieurs de son côté mais on n’a pas le temps d’approfondir »

Récemment selon le quotidien, Nicolas Demorand souhaitait  opposer Didier Migaud, le président PS de la commission des Finances à l’Assembvlée Nationale à un repésentant de l’UMP sur la question du budget, faute d’un combattant issu de la majorité, le débat n’a pas pu avoir lieu, indique le journal.

Autre exemple cité : le 20 septembre Bernard Thibault, le patron de la CGT, ne serait venu sur France 5, « qu’à condition qu’on ne lui oppose pas un autre leader syndical. Résultat c’est un économiste et un professeur de droit, qui ont débattu avec lui de l’avenir  du syndicalisme » précise t-il.

«  Les politiques veulent des formats courts et pas de face à face »

La patronne de l’info de France 2 , Arlette Chabot, confirme à son tour : «  C’est très dur. Les politiques veulent des formats courts et pas de face à face » Ils redoutent «  une bataille de chiffonniers » stérile. «  Sauf que ça n’en n’est pas une, s’ils ne se comportent pas comme tel » répond la patronne de l’info de France 2.

«  S’ils sont malins le débat est bon et les gens adorent »

Régulièrement les invités politiques refusent de débattre sur les plateaux au motif que leur contradicteur proposé par l’émissionne serait «  pas de leur standing ou d’un niveau de responsabilités équivalent » rappelle le quotidien.