La Commission nationale des comptes de campagne a été saisie par le mandataire de la campagne de François Hollande et le président de la commission de contrôle financier du PS sur les frais de déplacement de Nicolas Sarkozy « qui relèvent d’actes de propagande » estiment-ils.
Un courrier du député PS de l’Ardèche Pascal Terrasse et de l’ancien ministre de l’intérieur et mandataire de François Hollande Daniel Vaillant, a été adressé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée de comptabiliser les dépenses électorales des candidats.
Less deux élus demandent notamment à la Commission dans un courrier destiné au président de la CNCCFP, François Logerot et dont Le Monde.fr a obtenu copie « de déterminer s’il est légitime que les frais engagés par le président de la République lors de déplacements qui relèvent d’actes de propagande soient assumés par le contribuable, et s’ils doivent ou non entrer dans le cadre des comptes de campagne ».
Ils précisent dans leur courrier : « Depuis plusieurs semaines, le président de la République multiplie les déplacements en province, dont le choix des thèmes et l’organisation indiquent qu’il est d’ores et déjà candidat à sa propre succession, et que ces déplacements réguliers relèvent d’actes de propagande. »
« ces déplacements réguliers relèvent d’actes de propagande. »
Et ajoutent : « Nous estimons que la démarche de Nicolas Sarkozy ne relève pas de ses fonctions de président de la République mais de celles de candidat à sa propre succession. »
« Outre un détournement des fonds publics et du pouvoir conféré par son statut présidentiel, la démarche de Nicolas Sarkozy paraît constituer une infraction à la législation électorale », poursuivent les deux socialistes.
La semaine passée le Parti socialiste avait accusé Nicolas Sarkozy de faire campagne aux frais de l’Etat,
A l’UMP, Patrick Ollier, ministre des relations avec le Parlement a déclaré mercredi, sur France Info qu’il s’agit d’ »une fausse polémique, une campagne électorale commence quand le candidat dit qu’il est candidat ».
Sur iTélé Patrick Ollier a qualifié l’attaque d’ »absurde : « Depuis cinq ans, le président de la République se déplace quasiment toutes les semaines en France, je ne vois pas pourquoi il arrêterait brutalement alors qu’il n’est pas encore candidat. »
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