Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker a indiqué lundi soir «L’Union européenne apprécierait que les membres du G20 ainsi que d’autres pays membres du FMI financièrement solides soutiennent les efforts visant à préserver la stabilité financière mondiale en contribuant à augmenter les ressources du FMI».
Alors que la BCE a de nouveau prévenu qu’il ne fallait pas trop compter sur elle, intervient un appel de l’Union européenne lancé au reste du monde pour qu’il participe aussi au renflouement du Fonds monétaire international lui permettant ensuite de soutenir la zone euro.
A l’issue d’une conférence téléphonique des ministres européens des Finances, un appel a été lancé dans le but de trouver les moyens de renforcer leur pare-feu financier contre la crise, via le FMI.
Jean-Claude Juncker président de l’Eurogroupe, a indiqué que les dix-sept pays de la zone euro ont confirmé vouloir «fournir 150milliards d’euros supplémentaires» au FMI «sous forme de prêts bilatéraux».
Lors du dernier sommet des dirigeants européens des 8 et 9 décembre, ce chiffre avait été évoqué de même que l’objectif global de parvenir à une enveloppe de 200 milliards d’euros en incluant les contributions d’autres pays de l’UE ne faisant pas partie de l’Union monétaire.
L’obstacle vient de Londres qui ne souhaite pas intervenir pour la seule zone euro et n’est favorable à envisager une nouvelle contribution au FMI qu’à la condition qu’il s’agisse d’un d’un effort international plus large auquel participeraient les pays du G20.
Quatre pays seulement parmi les dix pays de l’UE non-membres de la zone euro, se sont engagés lundi sur un tel accord : la République tchèque, la Suède, le Danemark et la Pologne,
Il subsisterait encore des incertitudes pour atteindre l’objectif de 200milliards d’euros souhaités.
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