Au lendemain du vote de la loi à l’Assemblée nationale réprimant notamment la négation du génocide arménien, de vives tensions entre Paris et Ankara ont éclaté.
Vendredi Nicolas Sarkozy a demandé à la Turquie le respect des «convictions» de chacun.
«Je respecte les convictions de nos amis turcs, c’est un grand pays, une grande civilisation, ils doivent respecter les nôtres», a indiqué Nicolas Sarkozy à Prague, devant la presse française où il se trouve pour assister aux obsèques de Vaclav Havel, l’ancien président tchèque.
«La France ne donne de leçons à personne,
mais la France n’entend pas en recevoir»
«La France ne donne de leçons à personne, mais la France n’entend pas en recevoir», a précisé le chef de l’état.
Nicolas Sarkozy a ajouté qu’en «toute circonstance il faut garder le sang froid et son calme», le président français a ajouté «La France ne demande pas l’autorisation, la France a des convictions, des droits de l’homme, le respect de la mémoire (…) La France définit souverainement sa politique».
En revanche, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a pris ses distances vendredi à Bordeaux estimant que l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale «n’était pas opportune». «Mais le Parlement a voté. (…) Essayons maintenant de reprendre des relations apaisées. Ce sera difficile, j’en ai conscience, mais le temps fera son œuvre » a ajouté le ministre.
Vendredi l’ambassadeur de Turquie Tahsin Burcuoglu «est rentré pour consultations» à Ankara accusant la France d’avoir commis un «génocide» en Algérie.
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