Jean-Claude Mas, âgé de 72 ans, ancien président du conseil de surveillance des prothèses mammaires PIP de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) mise en liquidation l’an passé, est recherché par Interpol.
Sa photo figure sur le site et Jean-Claude Mas est présenté comme recherché par le Costa Rica pour des atteintes à « la vie et la santé » et Interpol a émis une « notice rouge » pour demander à ses pays membres son arrestation.
Le gouvernement français a reconnu le caractère inflammatoire de ces prothèses et a recommandé aux femmes qui en portent de les faire retirer à titre préventif et sans caractère d’urgence.
Cette mesure préventive a été prise même s’il n’a pas été démontré à ce jour un risque accru de cancer.
Dans un communiqué le ministère français de la Santé a indiqué qu’aucun lien n’avait été établi entre ces prothèses et les cas de cancer qui se sont déclarés chez certaines femmes porteuses.
La secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra a indiqué « En revanche, il y a un risque établi de rupture, avec le côté irritant du gel qui peut conduire à des inflammations ».
Près de 30.000 femmes pourraient être concernées en France et atteindre 40.000 femmes outre-Manche.
300.000 femmes pourraient être concernées dans le monde.
Les autorités sanitaires britanniques ont estimé qu’un retrait présentait des risques pour la santé, et appelé les patientes concernées à consulter leur médecin sans s’inquiéter outre-mesure.
La sécurité Sociale prendra en charge
le coût des retraits de ces prothèses.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|