L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, fondateur de République solidaire (RS) invité sur Europe 1 a estimé dimanche «Nous avons aujourd’hui un président de droite. La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique ».
Dominique de Villepin, est revenu sur sa déclaration de candidature motivée par «le devoir et la volonté de servir», et de faire échec à «la République des partis».
«Ce n’est pas à l’UMP de choisir le président de la République, ce n’est pas au Parti socialiste. »
Précisant « Pas plus qu’au MoDem ou au Front national c’est aux Françaises et aux Français ! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques » a déclaré l’ancien Premier ministre.
Nicolas Sarkozy a été directement mis en cause «Nous avons aujourd’hui, il le revendique, un président de droite. La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français», a-t-il estimé en souhaitant «un président arbitre (…) qui rassemble».
«J’ai tourné la page, j’ai pardonné à Nicolas Sarkozy»
Pour autant Dominique de Villepin a affirmé avoir tourné la page à propos notamment de l’affaire Clearstream l’opposant au chef de l’Etat et dont la justice l’a mis hors de cause à deux reprises.
«J’ai tourné la page, j’ai pardonné à Nicolas Sarkozy», a-t-il indiqué en précisant «Il n’y a dans ma démarche aucune forme de différend avec Nicolas Sarkozy.»
En ce qui concerne le projet socialiste et le candidat PS à la présidentielle de 2012, François Hollande, Dominique de Villepin s’est dit «inquiet» d’«un projet socialiste» qui est selon lui «très largement un projet de retour en arrière».
L’ancien Premier ministre a notamment cité «les retraites, le nucléaire, la formation des enseignants ou la gestion de l’Etat».
L’adoption d’une loi pénalisant la négation du génocide arménien par les députés français a été critiquée par Dominique de Villepin : « lois mémorielles » sont « une erreur ». « On ne légifère pas sur la mémoire » a t-il estimé.
A propos des parrainages nécessaires à sa campagne, Dominique de Villepin s’est dit confiant «J’ai parfaitement confiance dans la capacité que nous avons, au cours des prochaines semaines, de rassembler plus de 500 signatures et de mobiliser les moyens nécessaires pour une campagne», juegant d’ores et déjà une mobilisation déjà «forte».
Villepin : "choisir un arbitre de notre vie… par Europe1fr
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