La députée Valérie Boyer à l’initiative du texte de loi réprimant les génocides et menacée de mort et de viol, a décidé de porter plainte.
La députée des Bouches-du-Rhône a rappelé sur BFMTV les mots d’Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, « la négation du crime, c’est la prolongation du crime ».
A son arrivée au commissariat, à Marseille, Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône a expliqué :
« Je viens déposer plainte parce que (…) j’ai été victime sur mes réseaux sociaux d’insultes et d’injures, de menaces de viol, de menaces de mort, et le jour de Noël, mon site Internet a été piraté à plusieurs reprises ».
Le site Internet de la députée, toujours inactif lundi renvoyait, dimanche, vers un écran noir montrant le drapeau de la Turquie accompagné d’un message non signé en turc et en anglais qui critiquait le gouvernement français et à la communauté arménienne de France.
Claude Guéant, a indiqué que Valérie Boyer et sa famille « vont bénéficier d’une protection discrète et efficace durant quelque temps ».
Le ministre de l’Intérieur a ajouté « Le risque n’apparaît pas extrêmement élevé mais nous ne sommes pas à l’abri d’un déséquilibré ».
A l’UMP, Jean-François Copé, secrétaire général, a rappelé dans un communiqué que « la liberté d’opinion est au cœur de notre démocratie ».
Il a ajouté « Il est particulièrement inacceptable qu’une élue du peuple soit ainsi menacée pour la simple raison qu’elle a eu le courage de défendre ses convictions »
Christian Jacob, patron des députés UMP, a également défendu Mme Boyer et le travail des parlementaires en général « La souveraineté populaire s’exerce d’abord à l’Assemblée nationale et rien ne saurait justifier qu’elle soit contestée par des menaces inacceptables », a prévenu Christian Jacob.
A gauche Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG) a également réagi « Je ne partage pas du tout les convictions politiques de Mme Boyer, mais je condamne avec fermeté les menaces et les intimidations », a t-il indiqué.
L’un des porte-parole de François Hollande, Bruno Le Roux, a déclaré que Valérie Boyer devait être « soutenue et défendue » et que « les auteurs de ces agissements et menaces devaient être poursuivis par la justice ».
Le directeur de la communication de la campagne de M. François Hollande, Manuel Valls a adressé sur le réseau social Twitter « un message de solidarité » à la députée des Bouches-du-Rhône.
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