Une jeune femme cadre chez Mac Donald’s dans les Côtes d’Armor, âgée de 33 ans, vient de se voir attribuer 250.000 euros d’indemnités par le conseil des prud’hommes de Guingamp (22).
La femme qui avait débuté comme équipière et gravi les échelons et dirigé des restaurants et des équipes, assure avoir travaillé sept jours sur sept, parfois de 7 heures du matin à minuit, pendant plusieurs années, notamment entre 2006 à 2009.
Elle vient de se voir attribuer par la justice, ses heures supplémentaires et ses congés non pris.
L’employeur a ainsi été condamné par le conseil des prud’hommes à payer des heures supplémentaires à un cadre, alors que le temps de travail des cadres autonomes est celui du régime du « forfait jour ».
En principe, les cadres ne peuvent percevoir d’heures supplémentaires conformément à une décision de la Cour de Cassation de juin 2011 encadrant le forfait-jour.
Pourtant, une nouvelle étude confirme que le travail de nuit n’est pas bon pour la santé, mais surtout que les travailleurs nocturnes sont davantage exposés à l’obésité et au diabète que les autres du fait d’une mauvaise alimentation.
Selon les auteurs de cette étude, les entreprises qui emploient des travailleurs de nuit doivent impérativement veiller à ce que à ces salariés aient une alimentation équilibrée.
Or la jeune femme avait travaillé jusqu’à 90 heures par semaine pendant une dizaine d’années et souvent la nuit.
La chaîne de restauration a décidé de faire appel de la condamnation.
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