Selon le magazine Marianne, la fondation la Première dame de France serait au titre de sa fondation, au cœur d’un scandale  international.

Le magazine Marianne affirme que Carla Bruni-Sarkozy aurait demandé au Fonds mondial de lutte contre le sida de verser 3 millions et demi d’euros à la société d’un de ses amis et d’avoir ainsi usé de son influence au profit de plusieurs sociétés de l’un de ses amis.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida conteste les faits relatés dans l’article du magazine Marianne affirmant que l’épouse du président a fait verser à l’un de ses proches une aide de 3,5 millions de dollars.

Dans un premier temps, le service de presse de la Première dame n’a souhaité faire aucun commentaire et la Fondation a indiqué n’avoir aucune connaissance de cette affaire.

Puis, Carla Bruni-Sarkozy a réfuté vendredi soir, sur son site internet certaines des accusations développées dans l’enquête du magazine, portant sur le financement de sa fondation.

Carla Bruni-Sarkozy réagit «Aucun argent public n’a jamais été reçu par la Fondation», écrit l’épouse du président sous le titre «droit de réponse de Carla Bruni-Sarkozy».

En revanche les éléments avancés par Marianne sur le Fonds mondial de lutte contre le sida. Ne sont pas évoqués.

Vendredi sur Internet soit la veille de la parution de l’hebdomadaire Marianne, accuse Carla Bruni-Sarkozy, de nombreux sites relayaient l’information.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida (FMS) a publié un démenti vendredi soir indiquant qu’une aide de 2,8 millions de dollars en précisant «soit nettement moins que le chiffre avancé par Marianne», a bien été versée en France pour une campagne de sensibilisation à la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

L’institution basée à Genève assure que l’épouse du chef de l’État a bien participé à cette campagne et que l’ensemble de ses déplacements, ainsi que les contrats et le soutien apporté à une page du site de sa fondation «ont respecté les règles et les procédures très strictes du Fonds mondial».

L’Élysée interrogé par Reuters, a renvoyé au communiqué du Fonds mondial.

Cette affaire aurait été révélée fin novembre 2011 au conseil d’administration affirme le magazine Marianne.

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