Vincent Peillon, ex-lieutenant de Ségolène Royal, n’a pas invité l’ex-candidate à la présidentielle de 2007, samedi aux premières rencontres organisées à Dijon pour le rassemblement «social, écologique et démocrate».
Vincent Peillon avait déclaré vendredi sur Europe 1 que la venue de la présidente de la Région Poitou Charentes, n’était «pas désirée» invoquant un « coup médiatique ».
Depuis fin août, ce rassemblement a pour objectif d’établir un dialogue entre Robert Hue, ex-numéro un du Parti communiste français, les Verts, Marielle de Sarnez et Jean-Luc Bennahmias, vice-présidents du MoDem.
Bien qu’elle n’ait pas été invitée au rassemblement samedi, Ségolène Royal était présente à Dijon et a rappelé à l’ordre Vincent Peillon :
«C’est un avertissement. Il a commis une faute politique et un dérapage verbal qui ne doit pas se reproduire».
«Je ne comprends pas que Vincent Peillon auquel j’ai accordé toute ma confiance et une place éminente dans l’organisation de ce mouvement puisse aujourd’hui déraper verbalement », a-t-elle indiqué.
«Je n’ai pas fait 25 ans de vie politique pour me refréner ou pour être l’otage ou être instrumentalisée, c’est-à-dire qu’on utilise mon nom, ma capacité de mobilisation des militants et ensuite qu’on utilise tout cela pour des rapports de force », a affirmé Ségolène Royal.
«Que tout le monde revienne dans le troupeau au sens positif du terme car on a besoin d’être chaleureux entre nous.»
«Chaque fois que j’estimerai ma présence nécessaire, je viendrai parmi les miens au milieu du travail qui est fait et au contact des militants. Tout naturellement, je reviens travailler dans mon courant » a-t-elle déclaré.
Vincent Peillon a estimé au sujet de l’« avertissement» lancé samedi, que «Mme Royal est venue faire à Dijon une conférence de presse» et a évoqué «des méthodes un peu déplacées et assez ridicules».
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