Afin de parvenir à un accord sur les conditions de retrait du capital de l’entreprise Lov Group, par la famille Bettencourt, Stéphane Courbit vient d’adresser aux conseils de la famille un courrier demandant la mise en place d’une médiation.
Une situation de blocage empêche la sortie du capital de LOV par les héritiers de l’Oréal qui ne sont pas d’accord sur les modalités.
Stéphane Courbit qui propose d’offrir des garanties, ne serait pas « en situation d’effectuer un remboursement immédiat » indique Le Figaro jeudi.
Françoise Bettencourt-Meyers, avait dénoncé à plusieurs reprises l’investissement de 143 millions réalisé par Pascal Wilhelm, mandataire de sa mère et souhaite sortir du groupe.
Françoise Bettencourt-Meyers avait obtenu en octobre 2011 de la juge, la mise sous tutelle de sa mère en contestant le rôle joué par son «protecteur» Pascal Wilhelm, révoqué, notamment dans l’opération avec Lov.
En conséquence, c’est désormais avec la fille Bettencourt que Stéphane Courbit doit trouver un accord.
D’autant que la justice peut remettre en cause les engagements pris par une personne placée sous tutelle dans le délai de deux années qui précédent la décision de protection.
Autrement dit l’accord passé avec Liliane Bettencourt pour son entrée au cpital de Lov pourrait être purement et simplement annulé.
Selon Le Figaro « L’homme d’affaire n’apprécie pas la mauvaise publicité que lui valent ces démêlés familiaux, et dit vouloir rompre le contrat ».
Cependant le quotidien ajoute il « peut répondre aux exigences des Bettencourt-Meyers, qui n’entendent pas attendre la possibilité de sortie au bout de cinq ans inscrite dans le contrat ».
Stéphane Courbit a décidé de recourir à la clause de médiation ce qui n’exclut pas en cas d’échec un recours judiciaire par Françoise Bettencourt-Meyers.
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