Lors de l’inauguration d’une maison d’arrêt samedi matin dans la Sarthe, le Premier ministre, François Fillon a estimé samedi nécessaire de « repenser » les conditions du placement en garde à vue qui ne doit pas être envisagé comme « un élément de routine » par les enquêteurs a-t-il indiqué.
François Fillon a précisé :
« Parce qu’il ne faut pas confondre l’usage de la garde à vue encadrée et justifiée avec les abus qui peuvent l’entourer, il est en effet apparu nécessaire, évident, de repenser ses conditions d’utilisation et son utilité ».
« Face à des auteurs de crimes et de délits graves je n’ai pas d’états d’âme à recourir à l’emprisonnement et la répression mais j’ai des exigences qui au nom du respect des droits de l’Homme et de la défense des libertés publiques doivent s’imposer à tous », a-t-il ajouté.
François Fillon a ajouté qu’il était impératif que « ces pouvoirs exceptionnels ne tombent jamais dans la banalité, qu’ils ne soient envisagés par personne comme des éléments de routine, qu’ils restent des actes graves pour ceux qui les décident parce qu’ils sont graves pour ceux qui les subissent » a déclaré le Premier ministre devant le personnel pénitencière.
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