Un appel téléphonique entre le FBI et Scotland Yard a été diffusé par le collectif de pirates informatiques qui espionnait les deux entités ultra secrètes à priori.
Des preuves étaient échangées par téléphone sur des pirates informatiques du groupe Anonymous et des arrestations étaient planifiées.
Les pirates d’Anonymous ont créés la surprise des policiers, du FBI à Chicago d’un côté, de Scotland Yard au Royaume-Uni de l’autre, loin de s’imaginer qu’ils pouvaient être espionné à leur tour.
Une conférence confidentielle entre les services de renseignement américain et britannique a été publiée sur Internet mercredi par les pirates.
La conférence confidentielle enregistrée a été mise en ligne sur le site YouTube ainsi qu’un courrier électronique d’un agent du FBI organisant la conférence téléphonique pour le 17 janvier.
« Nous avons foiré parfois dans le passé, nous le savons. »
L’agent du FBI remercie au cours de la conversation, la police britannique pour son aide dans les investigations.
L’officier britannique répond : « Nous sommes là pour aider. Nous avons foiré parfois dans le passé, nous le savons. »
Le FBI a ajouté « L’information était uniquement destinée aux responsables des forces de l’ordre et a été obtenue illégalement ».
Il ajoute que son système informatique n’a pas été « violé » pour l’occasion.
Il est rappelé par la police fédérale américaine qu’une enquête a été ouverte pour identifier et poursuivre ces responsables en justice. Scotland Yard a pour sa part déclaré « examiner » les informations de presse.
Anonymous a posté les liens conduisant à l’enregistrement audio et indique dans un tweet que le FBI « doit être curieux de savoir comment nous sommes capables de lire en permanence leurs communications internes, depuis longtemps maintenant ».
Graham Cluley, un expert en sécurisation de données, cité par la BBC estime « Même ma femme de ménage aurait pu décrocher son téléphone et écouter l’appel en silence, comme les hackers l’ont fait”.
Il ajoute qu’un tel fiasco doit être « extrêmement embarrassant pour les policiers« .
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