La chancelière allemande Angela Merkel, en visite en Chine la semaine passée a rencontré le Premier ministre Wen Jiabao, lequel a indiqué que son pays n’avait ni l’intention ni les capacités «d’acheter l’Europe».
Les entreprises chinoises confrontées sur leur marché intérieur, à une vive concurrence, se voient contraintes d’accentuer leurs recherches d’opportunités à l’exportation.
Des Etats européens qui doivent faire à des problèmes de liquidités font les affaires d’entreprises chinoises comme cela s’est vérifié en décembre lorsque China Three Gorges a acquis au Portugal pour un montant de 2,7 milliards d’euros, 21,35% de Energias de Portugal.
Sur le port du Pirée en Grèce, le géant chinois du fret maritime, Cosco, qui opère déjà deux terminaux a également fait part de son intention d’augmenter sa présence en Grèce confrontée à une cure d’austérité historique.
Les faibles taux d’intérêt offerts par les banques d’Etat facilitent les acquisitions chinoises via des emprunts.
Toutefois selon plusieurs spécialistes, les montant des acquisitions chinoises se situent largement en deçà de celui d’autres puissances économiques comme les Etats-Unis ou le Japon.
Chen Deming ministre chinois du Commerce a annoncé en novembre l’envoi en 2012 d’une délégation d’investisseurs en Europe.
Les réserves de change de la Chine atteindraient l3.200 milliards de dollars et le montant de la dette souveraine européenne détenu par la Chine atteindrait plus de 550 milliards de dollars.
Sans prendre aucun engagement chiffré la Chine souhaite participer au fonds de secours européen (FESF) pour aider les Etats de l’UE en difficulté a confirmé la semaine passée le Premier ministre chinois Wen Jiabao.
Wen Jiabao a rappelé la semaine passée à la chancelière allemande Angela Merkel en visite à Pékin, que la Chine était prête à accroître sa participation dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ainsi que dans le futur Mécanisme européen de stabilité (MES).
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