Afin de protester contre la prochaine mise en place d’un nouveau plan de rigueur, des milliers de manifestants convergeaient ce dimanche soir vers la place du Parlement à Athènes.
Entre contestataires et forces de l’ordre, des incidents ont éclaté.
Selon le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, Le parlement grec doit avoir adopté le nouveau programme de redressement d’ici à dimanche soir sous peine sinon d’une « faillite » du pays.
Afin de repousser les manifestants rassemblés par dizaines de milliers devant le parlement à Athènes pour s’opposer à un nouveau programme d’austérité exigé par l’UE et le FMI et éviter la faillite à la Grèce, la police a fait usage de gaz lacrymogène dimanche.
La police a évalué le nombre des manifestants à près de 30.000 personnes à Athènes et 15.000 manifestants à Salonique, la deuxième ville du pays, dimanche vers 18h, peu après le début du rassemblement.
En juin et octobre, près de 50.000 à 100.000 contestataires s’étaient regroupées sur la place Syntagma.
Avant dimanche soir, le parlement doit avoir adopté » le nouveau programme de redressement, sous peine sinon d’une « faillite » de la Grèce, a lancé Evangélos Vénizélos, ministre des Finances.
Il a expliqué que pour l’Eurogroupe, en préalable au déblocage du deuxième plan de sauvetage de la Grèce, cet aval était réclamé.
De son côté le Premier ministre Lucas Papademos a prévenu que pour empêcher le « chaos » la Grèce jouait sa survie financière et son maintien dans l’euro.
En cas d’échec, la Grèce perdrait toute chance de recevoir le moindre centime d’aide pour éviter un défaut de paiement incontrôlé en mars, à l’échéance de créances de 14,5 milliards d’euros.
Parmi les mesures prévues par le plan, une baisse importante des salaires dans le privé qui, annonce t-on, doit redonner de la compétitivité au pays.
Un abaissement du salaire but ramené
à 586 euros sur 14 mois.
Un abaissement de 22% du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur 14 mois, ainsi que la suppression de 15.000 emplois publics dans l’année et de nouvelles coupes dans certaines retraites sont notamment prévues par le texte sur lequel doivent se prononcer les députés.
Pour les syndicats, ce plan fait le « tombeau de la société » ont –ils déclaré.
Jeudi six membres du gouvernement dont deux socialistes et quatre cadres de la formation d’extrême droite Laos, qui avait rallié en novembre le gouvernement de coalition ont démissionné du gouvernemental.
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