Au lendemain de la proposition de François Bayrou président du Modem indiquant dimanche au JT de 20 hde France 2, souhaiter réunir les principaux leaders des partis en cas d’impossibilité pour le Front National d’obtenir les 500 signatures, Marine Le Pen s’est exprimée lundi matin.
La présidente du Front National a indiqué à trois jours de l’examen de la question du parrainage des candidat devant le Conseil constitutionnel, qu’elle n’avait pas à «appeler à l’aide» ses rivaux politiques pour obtenir ses parrainages.
«Je n’ai pas à les appeler à l’aide. Ce n’est pas moi que je défends, ce sont les millions de Français qu’on cherche à faire disparaître de cette élection présidentielle», a déclaré lundi matin la présidente du FN.
Marine Le Pen a salué le «comportement républicain» et «démocrate» du leader du MoDem en précisant «je n’ai pas à lui dire merci».
«Ce qui est dramatique, c’est qu’il soit un des seuls à tenir ce discours », a-t-elle poursuivi alors que Manuel Valls (PS) a catégoriquement rejeté la proposition de François Bayrou.
Pour Marine Le Pen «il y a une réponse très simple: c’est l’anonymat des parrainages».
Elle a précisé «Tous ceux qui ne défendent pas cette position ne défendent pas la démocratie mais une illusion de démocratie».
«Est-ce que c’est aux grands partis de se mettre autour d’une table» et de décider si elle doit être candidate, s’est-elle interrogée : Marine Le Pen juge préférable que «tous les candidats condamnent les menaces» dont un certain nombre serait victimes d’élus souhaitant la parrainer à l’élection présidentielle.
Parrainages du FN : les autres partis restent… par BFMTV
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