Pour son premier meeting de campagne à Annecy, Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi à propos de son adversaire socialiste :
« Quand on dit à la presse anglaise qu’on est libéral et quand on vient expliquer aux Français que l’ennemi, c’est la finance, on ment, on ment matin et soir, et ce mensonge n’est pas à l’honneur de celui qui le professe », a déclaré le président de la République, suite à une interview en début de semaine, du candidat PS au quotidien britannique Guardian.
« Dans la vie, on peut défendre toutes les convictions, on peut même choisir son vocabulaire en désignant des ennemis mais dans la vie, on a un devoir un devoir d’honnêteté un devoir de courage ».
Le chef de l’état a ajouté « un devoir qui consiste à dire aux Français : ++je sollicite votre confiance, votre adhésion, vos suffrages mais je vous dirai la vérité. Je n’aurai pas une vérité en Angleterre et une autre en France++' », a précisé Nicolas Sarkozy.
« Quand on compromet l’avenir de la filière nucléaire, on compromet notre indépendance énergétique, on affaiblit la France. Quand on ne respecte pas la parole de la France, les engagements que la France a pris vis-à-vis de ses alliés, vis-à-vis de ses partenaires, on affaiblit la France parce que la France n’a qu’une parole », a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Lors de l’annonce de sa candidature mercredi soir sur TF1, Nicolas Sarkozy promettait qu’il ne dirait pas « matin, midi, et soir du mal des autres ».
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