Mardi, le Conseil Constitutionnel a débouté Marine Le Pen de sa demande à ce que soit abrogé le texte imposant de rendre public les 500 parrainages d’élus nécessaires pour participer à l’élection présidentielle.

En conséquence, la règle est maintenue ont jugé les Sages

Selon les attendus de la décision communiquée à la presse par le Conseil Constitutionnel, la règle de la publicité, inscrite dans la loi organique du 6 novembre 1962 sur l’élection du président de la République au suffrage universel, « ne saurait en elle-même méconnaître le principe du pluralisme ».

Le Front national est débouté de sa demande visant à rétablir l’anonymat des parrainages.

Marine Le Pen comptait sur cette décision du Conseil, présidé par le chiraquien Jean-Louis Debré, afin que les maires puissent donner leur signature dans l’anonymat.

Marine Le Pen se dit pénalisée par la situation actuelle et craint de ne pas pouvoir obtenir suffisamment de parrainages pour pouvoir se présenter à l’élection.

Autres candidates à l’élection à s’être jointes à la requête présentée devant le Conseil Constitutionnel, Christine Boutin retirée depuis de la course présidentielle et Corinne Lepage, candidate pour Cap 21.

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