A moins de neuf mois de l’élection présidentielle américaine et afin de se présenter son président en champion de la compétitivité et de la justicesociale face aux républicains, l’administration Obama a proposé mercredi de réformer l’impôt sur les sociétés.
Barack Obama souhaite être reconduit pour quatre années à la tête des Etats-Unis le 6 novembre et fait du rééquilibrage de la fiscalité, pour les contribuables et les entreprises l’un de ses thème de campagne.
L’exécutif a proposé mercredi d’abaisser le taux maximal de l’impôt sur les sociétés à 28% et de faire en sorte que cette mesure n’ait pas d’impact pour le budget des Etats-Unis en mettant fin parallèlement à des « dizaines » de niches fiscales.
Le taux marginal de l’impôt sur les sociétés serait abaissé de sept points par rapport à son niveau actuel qui atteint actuellement 35%, a proposé mercredi le gouvernement.
Selon le Trésor, le taux maximal atteindrait alors « un niveau conforme à celui des principaux pays concurrents » des Etats-Unis et favoriserait « davantage l’investissement ».
M. Obama souhaite en contrepartie de cette baisse du taux de l’impôt sur les sociétés « éliminer des dizaines de privilèges fiscaux variés » et réformer « fondamentalement (…) l’assiette de l’impôt afin de réduire les distorsions qui entravent la productivité et la croissance ».
Pour M. Obama, il s’agit de l’un des arguments de campagne contre ses adversaires républicains, au nom de la défense de la classe moyenne.
Dans un communiqué M. Obama indique :
« Notre système d’impôt sur les sociétés est dépassé, injuste et inefficace. Il donne des cadeaux fiscaux à ceux qui délocalisent les emplois et les bénéfices à l’étranger, et frappe les entreprises ayant choisi de rester aux Etats-Unis de l’un des taux d’imposition les plus élevés du monde ».
Il a précisé « Ce n’est pas juste, et il faut que cela change »
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