Depuis le début de l’année 2012, le S&P 500 indice de référence des actions américaines a enregistré dans un contexte de reprise de l’économie américaine, une hausse de près de 7%, soit une hausse inédite depuis 1991.
L’entourage de Barack Obama se félicite de cette tendance car au delà des perspectives économiques optimistes, l’avenir électoral d’Obama est lié à celui des marchés actions et au moral des investisseurs.
Les chances de victoire d’Obama d’être réélu en novembre prochain, ont progressé de 15% depuis le début de l’année.
Le couplage entre les marchés actions et la cote de popularité d’Obama se vérifie depuis mai 2011 – deux mois avant la perte du Triple A par les Etats Unis ( début août)- et la crise de la dette européenne.
Avant ses événement la popularité d’Obama se trouvait au plus haut et l’indice S& P 500 et atteignait un zénith de 35 mois à 1.363.61 points.
Deux mois mois la perte du Triple A américain, l’indice S&P 500 atteignait 1.099.23 points et plus de 3 milliards de dollars de valorisation à la bourse ont été perdu dans la crise.
Le taux de chômage américain avoisinait les 9% et Obama totalisait seulement 56,1% de chances d’être réélu.
Depuis, début 2012 le taux de chômage américain a reculé à 8,3%.
Les chances de Barack Obama d’être réélu ont progressé de 14 points de pourcentage pour atteindre 60,7%, début février ( un record depuis juin).
Rien n’est encore joué puisqu’à chaque élection américaine le président sortant élu est celui qui peut se prévaloir d’un taux de chômage faible à l’instar de la France. ( François Mitterrand en 1988)
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