Reprochant à Jean-Luc Mélenchon d’avoir pris « à partie une femme », Marine Le Pen jeudi sur France 2, Jean-Marie Le Pen président d’honneur du Front national a traité dimanche sur France Inter de « voyou » le candidat ) la présidentielle et lui a proposé un débat.
Réagissant à l’émission de France 2 jeudi à laquelle a participé sa fille, Jean-Marie Le Pen a déclaré « Je trouve scandaleux qu’un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme » . « Parce que ce sont des méthodes de voyou », a-t-il ajouté.
Jean-Marie Le Pen a semblé regretter, que Marine Le Pen « n’ait pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon ».
Il a précisé « Moi, j’offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu’il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu’aux coudes ».
« J’attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut », a-t-il lancé.
Jean-Marie Le Pen est par ailleurs revenu sur les reproches faits à sa fille par Jean Luc Melenchon, d’avoir lu, le week-end dernier à Lille, un poème de Robert Brasillach, auteur qui fut fusillé à la Libération pour collaboration avec l’occupant nazi.
Jean-Marie Le Pen a estimé Robert Brasillach, « c’était un journaliste, comme vous » sans pour autant être « obligé d’avoir les mêmes opinions » que ++Je suis partout++ ( publication antisémite dans laquelle écrivait Robert Brasillach).
Jean-Marie Le Pen a également indiqué ne se faire « pas beaucoup de souci » à propos du résultat de Marine Le Pen, créditée de 15 à 17% des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle .
Il a ajouté d’autant qu’on sait que le score du Front national est toujours minoré (dans les sondages, ndlr) ». « C’est même la surprise du chef », a-t-il lancé précisant que contrairement à d’autres candidats, Marine Le Pen « a des boosters, des éléments qu’on allume pour l’accélération finale ».
Selon Jean-Marie Le Pen il y a « deux sujets sur lesquels le Front national est imbattable : l’immigration et l’insécurité ».
Et d’ajouter « quand on va comparer (les propositions de Mme Le Pen sur ces points) avec le bilan (…) du président sortant, ça va faire des dégâts collatéraux ».
Jean-Marie Le Pen également évoqué la question des parrainages, et a estimé que si sa fille n’obtenait pas le nombre suffisant pour se présenter, « ce serait terrible pour tout le monde, y compris pour l’image de la France dans le monde, la stabilité de la République, la crédibilité de la République ».
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