Lundi matin sur RTL le président candidat a évoqué le cas de l’aciérie de Florange, menacée de fermeture. « La France ne laissera pas tomber son industrie sidérurgique », a t-il promis.
Les salariés lui reprochent de ne pas avoir tenu ses promesses de 2008.
Au contraire, le chef de l’État estime que « les engagements pris ont été scrupuleusement respectés » alors que le site sidérurgique d’Arcelor Mittal de Gandrange était sur le point de fermer ses portes.
En 2012 Nicolas Sarkozy fait de la sauvegarde de Florange une priorité, assurant que « le haut-fourneau doit pouvoir repartir au 2e semestre de cette année ».
Nicolas Sarkozy a précisé que « l’État est prêt à mettre 150 millions d’euros sur la table » afin de moderniser le site.
La proposition faite par son adversaire François Hollande, qui s’est rendu sur place vendredi a été critiiquée lundi matin par Nicolas Sarkozy : « Si c’est pour mettre des sites entre les mains de financiers, cela n’a aucun sens. (…) Je préfère que l’État décide d’investir aux côtés du propriétaire ».
En ce qui concerne une possible proximité avec les grands patrons des entreprises du CAC 40, Nicolas Sarkozy a vivement réagi en critiquant François Hollande son adversaire socialiste. « Est-ce moi qui suis l’ami de M. Bergé, propriétaire du journal Le Monde, financier revendiqué de François Hollande ? De M. Pigasse, richissime, mettant l’ensemble de ses moyens au service de M. Strauss Kahn d’abord, puis de M. Hollande ? » s’est -t-il interrogé.
Et de poursuivre : « Est-ce moi qui travaille dans le groupe de M. Bolloré ? » en référence à à la journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande qui présente une émission sur la chaîne Direct 8 propriété du groupe Bolloré.
EXCLU – Nicolas Sarkozy, Président de la… par rtl-fr
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