Une esthéticienne de 60 ans, gérante de société en procès depuis 17 ans avec Pierre Bellemare déjà déboutée et condamnée pour procédure abusive a de nouveau réclamé mardi devant la cour d’appel de Paris 143 millions d’euros à l’ancien présentateur et producteur de Téléachat.

Nadia Blancaneaux, accuse Pierre Bellemare et deux sociétés qu’il détient (une de droit belge, l’autre de droit français) d’avoir rompu abusivement un contrat en vertu duquel son entreprise, « Bella Zara », devait importer en exclusivité une gamme de cosmétiques suisses destinés à la vente à la télévision au début des années 90.

Selon la gérante de société, Pierre Bellemare l’a délibérément écartée du marché pour traiter directement avec son fournisseur.

Elle affirme avoir créé la sciété Bella Zara dans le seul but de « travailler avec le téléachat, alors naissant », et estime avoir contribué au développement du Téléachat très répendu « aujourd’hui », avec la présence de « stars » à l’antenne et la création de plateaux de télévision prévus pour la vente à distance.

Le tribunal de commerce de Paris a jugé en décembre 2008, l’action de la société Bella Zara irrecevable « du fait de la prescription d’obligation d’exclusivité » et l’a condamné pour procédure abusive à 15.000 euros de dommages et intérêts.

L’ancienne esthéticienne considère qu’il n’y a pas prescription de son affaire et réclame un préjudice de 143 millions d’euros devant la Cour d’appel de Paris qui rendra sa décision le 11 avril prochain.

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