La filiale française d’Ikea aurait espionné ses salariés et clients et eu recours à des méthodes illégales pour les « fliquer » indique mercredi Le Canard enchaîné.
Des services d’enquêteurs privés, souvent d’anciens policiers reconvertis, auraient notamment été utilisés pour obtenir contre paiement des informations de police confidentielles à la demande du patron de la direction du risque d’Ikea France.
Ikea France a réagi mercredi et annoncé dans un communiqué avoir mis en « disponibilité » la « personne concernée », sans citer son nom après la publication d’un article du Canard Enchaîné affirmant que le groupe d’ameublement a procédé à un « flicage » illégal de son personnel et de clients.
Plusieurs e-mails que le directeur du risque, aurait échangé avec Sûreté International pour obtenir des informations sur ses salariés et clients issus du Stic (Système de traitement des infractions constatées), le plus grand fichier de police, ont été publiés par Le « Canard Enchaîné » mercredi.
Des demandes d’informations porteraient notamment sur un collaborateur, ancien chômeur qui roule en Porsche Carrera, figurent parmi les mails échangés ainsi que un autre salarié propriétaire d’une Audi TT .
Au total près de 200 personnes pourraient être concernées par les enquêtes demandées par la direction du risque de Ikea France.
Plusieurs salariés qui dénoncent une atteint à la vie privée auraient manifesté leur intention de déposer plainte a indiqué mercredi Le Canard Enchaîné.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|